Fumer une clope, au soleil, un carnet à dessin posé aux pieds, une brise fraiche qui soulève nos cheveux pour venir doucement s'écraser sur notre nuque. Une couronne de pâquerettes dans les cheveux, les jambes à l'air pour bronzer dans le but de rattraper les dégâts de l'hiver. Une pince à épiler pas trop loin, de la musique qui nous emporte loin, ou simplement le silence. La fumée qui s'évapore comme nos envies, la cigarette qui se consume trop vite comme notre vie. Les brins d'herbes qui chatouillent nos pieds, les coccinelles et autres trucs moches viennent nous tenir compagnie dans notre immense solitude voulu, la tête dans les nuages et les yeux dans les étoiles. On se perd dans la chaleur et la grandeur de ce monde, on cherche sans trouver, les réponses aux questions que l'on se pose. Qui suis-je réellement. Pourquoi est-ce que les poules c'est cons comme ça. Ou pas. Insouciante, je regarde le vent pousser les nuages et mes questions. Dans mon univers je me perds sans pouvoir retrouver le chemin. Alors je me lève, secoue ma jupe pour ôter quelques brins d'herbes, et je repars dans le flot de la vie, qui nous porte, nous emporte, nous tient, nous retient, nous tue, sans revivre.
J'aime bien le Printemps.
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Juste une question, la pince à épiler qu'es qu'elle vient faire la ? ^^